vendredi 28 novembre 2014

Acquisitions de romans et prix littéraires

Le roi disait que j'étais diable de Clara Dupont Monod

Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.




Pas pleurer de Lydie Salvaire
Prix Goncourt 2014

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationalistes avec la bénédiction de l'Eglise catholique contre les " mauvais pauvres ". Son pamphlet, Les Grands cimetières sous la lune, fera bientôt scandale. Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et " mauvaise pauvre ", qui, soixante-dix ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l'insurrection libertaire par laquelle s'ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d'Espagne, des jours que l'adolescente qu'elle était vécut dans la candeur et l'allégresse dans son village de Haute Catalogne. Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l'art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.



Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier 
Prix Nobel de littérature 2014

Un jour, deux inconnus qui prétendent avoir retrouvé le carnet d’adresse de l’écrivain Jean Daragane insistent pour le rencontrer. Daragane leur accorde un rendez-vous et le voilà embarqué malgré lui dans l’enquête que ces deux jeunes gens mènent sur un certain Guy Torstel...
Présentation de l'éditeur
" - Et l'enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant ? - Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... - Ils l'avaient certainement inscrit à une école... - Oui. A l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. - Et à l'école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage... - Non, malheureusement. Ils ont détruit l'école de la Forêt il y a deux ans. C'était une toute petite école, vous savez..."





Constellation d'Adrien Bosc
Grand prix du roman de l'Académie Française 2014


Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend « nécessaire » ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. « Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarantehuit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit. »



Roman historique

Mammig tome 3 - Pêcheurs de haute mer de Jean Failler

Dans les années 60, le port du Guilvinec tourne à plein régime : le poisson abonde, la demande est forte, la prospérité règne. Mais les marins vont s'apercevoir que les ressources de la mer ne sont pas inépuisables, et qu'ils doivent pousser de plus en plus loin en mer pour trouver le poisson. Concarneau et Lorient arment désormais de grands chalutiers en acier qui pêchent par tous les temps. Francis Carval sent que l'heure est venue pour le port du Guilvinec d'entamer sa mutation, sous peine de stagner, donc de décliner. Il se lance alors dans l'armement de ces chalutiers en acier, nécessaires selon lui à procurer un approvisionnement régulier à la criée. Tout ceci ne va pas sans heurts. L'expansion de la société Carval fait des jaloux. Dans cette série historique, Jean Failler nous montre une autre facette de ses talents d écrivain, en nous racontant, de manière romancée, l'histoire de la création du Guilvinec, port de pêche du pays bigouden en sud-Finistère, et par là même l évolution de la pêche et de ses métiers tout au long du XXe siècle. En laissant parler ses souvenirs, puisque lui-même grandit et travailla dans cet environnement, il nous livre ici un témoignage authentique, pittoresque et captivant. de la vie du peuple de la côte en pays bigouden.


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